La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Peut-être devrait-on interdire d'utiliser le titre de Seventh Heaven à toute œuvre cinématographique, après le sublime film muet de Frank Borzage (1927). Cela dit, le long-métrage de la cinéaste croate Jasna Nanut n'a nulle prétention de rivaliser et, somme toute, son propos vaut par sa modestie et sa seule ambition de présenter un divertissement léger où un mari supporte de plus en plus difficilement un adultère qu'il cache toujours à sa femme aimante et à ses enfants. C'est donc le portrait d'un homme au bord de la crise de nerfs et hyper-tendu qui s'enferre dans ses mensonges et met sa propre santé en péril. Entre la comédie noire et rose, le film en profite, gentiment faut-il le préciser, de dézinguer l'hypocrisie du couple et l'attitude un brin machiste d'un quidam qui essaie pourtant de se comporter en individu responsable mais qui n'y parvient pas vraiment. On aurait apprécié une mise en scène plus enlevée pour ce scénario qui distille ses effets à bon escient, sans jamais prendre le spectateur pour un imbécile. Peut-être que davantage de folie et une bonne rasade de burlesque auraient aidé à prendre un plaisir supplémentaire à ce qui reste un film charmant mais malheureusement assez vite oubliable.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)
Créée
le 6 nov. 2023
Critique lue 10 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13