Sex and Fury
6.7
Sex and Fury

Film de Norifumi Suzuki (1973)

L’un des deux films tourné par Christina Lindberg au Japon. « Sex and fury » (1973) doit sa petite réputation au fait d'avoir servi de source d’inspiration à Tarantino pour « Kill Bill ». Il est donc question ici de vengeance au féminin. Le film démarre fort d’ailleurs, l’héroïne combattant totalement nue dans la neige un groupe de yakusa qu’elle décime dans des gerbes de sang stylisées. Le reste du métrage aura d’ailleurs du mal à se remettre de cette splendide entrée en matière. Les scènes érotiques s’enchaînent alors avec les combats, la mise en scène pop est suffisamment inventive pour retenir l’attention. Et puis il y a toujours ce petit côté anarchiste qui faisait le charme des production nipponnes des années 70. Les méchants sont des flics, des hommes politiques et des hommes d’affaires, les gentils sont des révolutionnaires ou des prostituées. Tout ce petit monde baise et s’affronte méchamment jusqu’au final grandiose qui mêle religion, sadisme, vengeance et rédemption dans un délire esthétique sidérant. Un dernier mot pour souligner la belle performance de Reiko Ike, actrice splendide à tout point de vue.

Johannes_Roger
7
Écrit par

Créée

le 29 juin 2015

Critique lue 467 fois

1 j'aime

Johannes Roger

Écrit par

Critique lue 467 fois

1

D'autres avis sur Sex and Fury

Sex and Fury
Alligator
4

Critique de Sex and Fury par Alligator

A part quelques idées, mal négociées d'ailleurs, comme le combat sous la neige, repris par Tarantino dans Kill Bill, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce film à la caméra...

le 16 févr. 2013

3 j'aime

1

Sex and Fury
Heurt
7

La fille à son père.

La petite Kyoko voit son père se faire assassiner sous ses yeux. On comprend rapidement que le film est une histoire de vengeance. La jeune femme qu'est devenue Kyoko cherche à effacer le traumatisme...

le 1 avr. 2019

2 j'aime

3

Sex and Fury
oso
8

Orgie papillonnée

Sex & fury jouit d'une réputation sulfureuse, plutôt compréhensible étant donné que pendant près de 90 minutes, Norifumi Suzuki y laisse parler les corps avec générosité. Sous prétexte d'une histoire...

Par

le 15 mars 2014

2 j'aime

Du même critique

Premier Contact
Johannes_Roger
7

Critique de Premier Contact par Johannes Roger

Sur un sujet proche, Villeneuve réussit là ou son collègue Nolan avait partiellement échoué sur « Interstellar ». On y parle de l’intime et du collectif, de temps et d’espace, la temporalité étant...

le 8 déc. 2016

13 j'aime

2

Le ciel attendra
Johannes_Roger
3

Critique de Le ciel attendra par Johannes Roger

Les bonnes causes ne font pas forcément de bons films. Ici le sujet est traité avec les gros sabots habituels du cinéma français. Scènes tire larmes suivies de leçons de morale ne laissant place à...

le 4 nov. 2016

11 j'aime

10

Hondo, l'Homme du désert
Johannes_Roger
7

Critique de Hondo, l'Homme du désert par Johannes Roger

Un bon western classique, conçu initialement pour la 3D. John Wayne y campe un éclaireur métisse, ce qui ne semble pas évident à première vue, mais le bonhomme est tellement à l’aise dans ses bottes...

le 20 janv. 2014

11 j'aime