Dans la Chine ancienne, une jeune femme veut braver l'interdit et étudier auprès des hommes, ce qui lui est interdit par son père. Cependant, à force d'insistance, il cède, après lui avoir conçu une ceinture de chasteté qui protège ses seins, ses fesses, et son sexe avec un broyeur pour qui approchera son zizi. Cependant, le subterfuge va être de courte durée, car un des étudiants va se faire amocher son membre fétiche, et on va lui greffer à la place une bite de cheval.
Pourquoi se le cacher ; j'avais vu il y a très longtemps, aux grandes heures de HK Vidéo, le premier Sex & Zen dont je n'ai plus grand souvenir, sauf une scène dans une baignoire extérieure qui m'avait marqué. Il était considéré comme un film de Catégorie III, en gros, ce que le cinéma de HK avait de plus infamant à proposer, ici de l'érotisme. Cependant, ça a été un énorme carton, mais il aura fallu attendre cinq ans pour une suite, qui n'a rien à voir, le seul point majeur étant que ça parle de cul sans arrêt. Parfois avec des scènes bien lourdes, comme un concours de branlette où les étudiants s'amusent à éjaculer le plus loin possible (plan à l'appui, merci le gel douche !), mais également des moments marrants, comme la façon dont le jeune homme, incarné par Ben Ng, va perdre son zizi ; il s'apprêtait à se branler sur la belle jeune femme, auparavant déguisée en homme, qui se caresse en dormant, quand il va glisser sur une carotte mangée quelques secondes plus tôt, et hop, plus de kiki, malencontreusement tombé par inadvertance dans le vagin denté !
Certes, c'est pas très #metoo, mais ça donne l'impression de sexe joyeux, avec ces scènes absurdes tellement les acteurs (masculins) en font des tonnes dès qu'il s'agit de sexe (avec le père de l'héroïne qui simule des douleurs atroces alors qu'il se fait sucer sous la table par sa maitresse), mais surtout il y a Shu Qi dans un de ses premiers rôles et qui est peut-être la plus belle jeune femme vue sur un écran, car non seulement elle est à tomber, mais elle a déjà une cinégénie qui font qu'on ne regarde qu'elle, aussi bien dans les scènes que sexe que de pure comédie. Après, je suis moins fan de la deuxième partie qui se veut plus sérieuse, et parodiant ouvertement The lovers de Tsui Hark, sorti l'année précédente, mais c'est loin de la daube infâme proclamée ça et là. C'est même plutôt bien réalisé, en faisant fi de la censure imposée par la Catégorie III (pas de zizis), même s'il faut aimer les plans penchés ou les zooms rapides.
Le film est bien sûr moins connu que Sex & Zen, mais pour sa connerie grasse, il peut valoir le coup.