Sex Doll par OrCrawn

Il y a des séances où tu entres dans la salle sans savoir ce qui t'attends, et c'est la raison pour laquelle j'ai vu ce film

Voilà. Cela étant dit, il m'a toujours semblé très malpoli de quitter une séance avant la fin, aussi je me sacrifie et je vous offre cette petite critique pour vous éviter cette mauvaise expérience.

Sex Doll est la plongée un gros plans (parce qu'à ce niveau là c'est de la paresse, pas un tic de réalisation) dans la vie d'une call gilrl londonienne qui ne vous fera rien ressentir. Elle croise un mec qui joue tellement bien quand il parle anglais que la réalisatrice le rend francophone, et il n'y aura pas de vrai enjeux, juste une succession de péripéties artificielles pour vous faire comprendre une chose : ce n'est pas normal de se prostituer.
En gros.
Le film jète un peu des lieux communs sur une profession polymorphe aux tenants sociaux très complexes.

C'est réducteur, mal joué, douloureusement écrit. Certaines scènes sont téléphonées, d'autres semblent aléatoires ; à l'extrême rigueur on pourrait en tirer un court métrage sur la vie de l'héroïne, sur la dichotomie entre sa vie pro et sa vie perso.
Tiré sur 1h47, le soulagement vient quand la lumière se rallume.