Guerre et Pei
Le début laisse craindre quelques difficultés pour suivre l'intrigue, à cause de la complexité des relations ébauchées, ainsi que des noms de lieux et de personnages pas toujours faciles à distinguer...
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le 11 oct. 2019
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Zhang Yimou a réalisé dans les années 90 Épouses et Concubines, Qiu Ju, une femme chinoise ou plus récemment Riding Alone (Pour un fils).
Mais visiblement, il a changé son fusil d'épaule.
Finis les films intimistes qui nous permettaient de disséquer la société chinoise.
Place aux superproductions : Hero, Le Secret des poignards volants, La Grande Muraille et récemment Shadow.
Que retenir de tout ce gloubi-boulga de cinéma ?
1. Hollywood a semé la médiocrité à travers la planète. Et dans l'esprit de Zhang Yimou. La nouvelle vague française (qui a semble-t-il inspiré le réalisateur) n'aura récolté que des miettes dans la carrière de Yimou. Je les cherche encore...
2. Dans ces films aux effets spéciaux impressionnants, aucune place pour la finesse et la tempérance (les hommes aux manières effeminées se battent avec des ... ombrelles !). Pire, malgré une vague allusion aux 3 royaumes, n'ayez aucun espoir d'y trouver un apprentissage historique ou culturel.
3. Ce qui sauve le film du zéro pointé est une certaine recherche d'esthétisme. Le Secret des poignards volants présentait une très belle forêt de bambou teintée de nuances de vert. Ici, les images sont travaillées entre gris clair et gris foncé.
Bref, un film grand spectacle au piètre scénario.
Qui n'a ni queue, ni tête.
Ni message, ni sens.
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Créée
le 26 juin 2022
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