Whaaaaat!
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Rare production américaine satisfaisante à laquelle aura participé Jackie Chan, Shanghai Noon aura connu au joli petit succès, ce qui devait forcément se traduire par une suite trois ans plus tard, cette fois sous la direction de David Dobkin.
Nanties d'un budget de 50 000 000 de dollars, ces nouvelles aventures mettent les bouchées doubles en terme de décors et de costumes, délaissent les plaines arides du Far West pour les rues tortueuses du Londres de la fin du XIXème siècle. Pour l'occasion, les auteurs parsèment leur script de nombreux clins d'oeil plus ou moins heureux à Arthur Conan Doyle ou encore au tristement célèbre Jack the Ripper.
Visuellement clinquant, Shanghai Knights fait cependant le choix malheureux de privilégier l'humour à l'action, ce qui occasionne de sacrées longueurs, le métrage avoisinant tout de même les deux heures. Le temps pourra paraître un peu long entre deux scènes de baston, les pitreries du duo, certes sympathiques, tournant rapidement en rond.
Heureusement, bien que bridé par le système occidental (sans mauvais jeu de mots), Jackie Chan assure tranquillou le spectacle, joue à fond la carte du slapstick et du burlesque, offrant une petite série de chorégraphies amusantes à défaut d'être renversantes pour les fans de la première heure. Si l'excellent Donnie Yen est scandaleusement sous-exploité (un comble !), réduit à un court combat à la fin, le final contre le cabotin Aidan Gillen rappelle agréablement une scène culte du Marin des mers de Chine.
Bien trop axée sur l'amitié crypto-gay des deux larrons au détriment de la baston pure et dure, Shanghai Knights reste une suite honorable, pas désagréable à suivre et plutôt bien torchée, mais finalement assez anecdotique.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes L'homme aux neuf vies., Eh ! Mais c'est pas machin ?, Mon cul devant la télé ou au ciné en 2016., L'insoutenable légèreté d'un gros pain dans ta gueule. et Donnie Yen.
Créée
le 25 janv. 2016
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