Ne s'étant jamais remis de la capitulation du Japon, un ancien espion va fonder un art martial, le Shōrinji kenpō, afin de venir en aide aux faibles et opprimés.
Le film est une version romancée de la véritable histoire du créateur de cet art martial, Dōshin Sō, avec quand même Sonny Chiba dans le rôle principal. Je dirais que c'est typique des films produits par la Toei à l'époque, à savoir qu'il y a de la burne, on casse des bras (ou on les tranche, aux choix), on ne touche pas aux femmes, et surtout, c'est énervé en diable. C'est surtout dû grâce au charisme de l'acteur, qui en impose et ne se démonte pas face aux nombreux ennemis dont il fait face, et il y a aussi la très bonne musique de Shunsuke Kikuchi, dont certains thèmes rappelleront Goldorak.
Je ne connais la véritable histoire de cet artiste martial, mais on voit que sa vie n'a été que désillusions et déceptions, comme la reddition du Japon où ses larmes montrent qu'il n'a pas digéré cette défaite, ou le fait qu'il ne peut pas protéger tout le monde, en particulier une jeune femme violée, et qui va en mourir de chagrin, ce qui nous vaudra une dernière partie assez violente.
Mais le film se résume surtout à ça, dommage que ça ne soit pas plus long, mais la seule présence de Sonny Chiba assure le spectacle.