Je résume, le premier « Sharknado » se passait à Los Angeles, le deuxième est une copie (mauvaise) du premier se passant à New York, le troisième se passe aux quatre coins des États-Unis, le quatrième démarre à Las Vegas et multiplie les variantes.
Et ce cinquième se déroule aux quatre coins du monde : l’introduction se fait à Londres, et on voyage ensuite à Rio, Rome, Tokyo, etc., les références à des films se déroulant là bas y sont légion (à Rome, une référence à « La dolce vita » bien sur).
Mais contrairement au quatrième, les références à d’autres œuvres sont moins nombreuses et plus subtiles, bien que l’ouverture est une référence à « Indiana Jones » et la toute fin à « Retour vers le futur », j’ai vraiment été scotché par la multiplicité des décors utilisés, par les innombrables rebondissements et j’ai eu quelques fous rires tant c’est n’importe quoi par moments.
Il y a de vrais moments d’émotion, des tensions entre les personnages (entre Fin et Nova).
C’est une véritable œuvre catastrophe, certes toujours avec un micro budget (cinq millions de dollars et ça se voit par moments), mais plutôt passionnante.
Côté gore, il y a ce qu’il faut,
mais la fin se déroulant en Égypte est vraiment dégueu’, suite à une énième tempête, April est morte sous les décombres d’une pyramide sur laquelle elle la combattait. Et Fin va la retrouver, et voit qu’elle est morte et, c’est vraiment dégueulasse là, il retire la tête du corps d’April et l’emmène avec lui : elle est encore un peu en vie, il tente de lui parler, il l’embrasse et l’emmène dans son sac (lorsque son fils, devenu adulte, incarné par Dolph Lundgren) vient le voir. Le coup de la tête détaché du corps, c’est vraiment dégueulasse.
A ce que j’ai vu de quelques images du six : April retrouverait son corps mais sans doute qu’avant, on va encore voir sa tête sans son corps…
Le doublage français est toujours aussi contestable mais je me suis habitué aux voix.