Pardonnez-moi mon Père car j'ai pêché: j'ai critiqué Sharknado et lui ai attribué une note de 2/10. Mais après avoir regardé cette daube sidérale qu'est Sharktopus vs/ Pteracuda, je me repens. Je ne peux que relever la note de la série Sharknado et attribuer 1/10 à Sharktopus puisqu'il n'y a pas de note en dessous. Ca mériterait toutefois bien un -10/10. Mais qui est le scénariste?? Et qui sont tous ces acteurs, aussi expressifs que des moules accrochées à leur rocher? On a rarement vu plus mauvais à tous les niveaux. Certes, les productions de The Asylum laissent souvent à désirer mais là on touche le fond des abysses avec la prod de Roger Corman. Si les attaques de requins célestes dans Sharknado étaient à mourir de rire, les arrachages de têtes et de mains dans Sharktopus sont bien moins sympas, voir carrément ch***** par moment. Le scénario est complètement prévisible et si vous ne pensiez pas cela possible, le jeu des acteurs est un cran en-dessous de celui de Tara Reed bourrée auprès de Ian Ziering sauvant New-York à coup de tronçonneuse. On s'ennuie beaucoup plus, l'histoire étant moins bien variée en actions. On a droit à une multitude de combats identiques entre le requin tentaculaire et le barracuda dino, combats qui relèvent du bricolage, même pas digne de MacGyver. Pardon, j'oubliais quand même l'élement salvateur du film, le bazooka-harpon confectionné par le pseudo-militaire-mercenaire de l'histoire, magnifique gadget fabriqué à partir d'un tuyau et de... ??
L'idée de base est carrément ridicule me direz-vous, donc difficile de faire quelque chose de plausible avec ça. Mais moi j'y croyais presque quand j'ai vu Ian plonger dans les entrailles d'un requin géant à la fin de Sharknado 1!! Et quoi? Voilà qu'on me sert une soupe à l'aileron dégueulasse, qui fait quand même bien rire mais qui élève Ian Ziering en parangon des séries Z! Il n'y a pas d'espoir pour les autres acteurs, pour qui des cours de comédie coûteraient encore plus chers que les effets FX les plus nazes de ce film! On a la classe ou on ne l'a pas. Vive Ian Ziering, et bof à Robert Carradine...