Comme l'indique un carton en entrée du film, Sherlock Holmes est un personnage intemporel et donc la série se transporte en pleine seconde guerre mondiale pour devenir un outil de propagande et de soutien à une Angleterre en plein blitz où il terrasse des nazis qui tentent de terroriser le pays via un programme radio allemand annonçant les prochains sabotages de la cinquième colonne. Résultat en demi teinte car si sur le fond l'enquête est assez faible et téléphonée, avec des facilités, de longues tirades patriotiques et des méchants bien caricaturaux, le film bénéficie par contre d'une photo magnifique travaillant le noir et blanc de façon superbe et du jeu toujours impeccable des comédiens même si Watson est très en retrait.