On prend les mêmes et on recommence, enfin... à peu de chose près.
Succès incontesté au box office il y a tout juste deux ans lorsque Guy Ritchie avait dépoussiéré le mythe de Sherlock Holmes, il était donc inévitable qu'une suite ne voit pas le jour. Passant de 90 à 125 millions de dollars de budget, avec Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres (2012), on prend les mêmes et on recommence, enfin... à peu de chose près. Car si on retrouve bien Robert Downey Jr. & Jude Law dans les rôles principaux, la distribution s'enrichie de seconds rôles plus ou moins intéressants, à commencer par l'excellent Jared Harris (Moriarty) et Noomi Rapace (dans le rôle de la tzigane). Au programme de ce déferlement d'SFX, un concentré de scènes d'actions toutes plus ou moins variées, allant des attentats d'anarchistes à une fusillade dans un train en marche, en passant par un canardage (ou une déforestation à vous de voir) à l'arme lourde par le biais de différents modèles de "Grosse Bertha" (les énormes canons utilisés par l'armée allemande). Un concentré de scènes d'action entre coupé par les fameuses séquences "Holmes-o-vision" (ce qui faisait la force du premier volet, à savoir les prévisions mentales quasi instantanées de Sherlock Holmes) magnifiquement retranscrites par le biais de la "Phantom" (la caméra numérique à haute vitesse). 130 minutes de haute voltige qui nous entraîne de la Grande-Bretagne en passant par la France, sans oublier l'Allemagne et la Suisse, le tout, joliment accompagné par une très agréable B.O composée par Hans Zimmer. Bref ce second opus aurait pu se démarquer du premier volet (qui nous avais laissé mitigé), mais ce que l'on regrettera le plus ici ce sont les interminables séquences de dialogues. Certes, les acteurs parviennent à compenser mais face à des scènes de bavardages aussi inintéressantes qu'ennuyeuses, on peine clairement à être retenu en haleine tout au long et ce, malgré de très bons acteurs, tant au premier qu'au second plan.
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