On va la faire courte...
Une surprenante relecture du film de Ishirô Honda nous proposant une créature plus effrayante que jamais pour un budget ridiculement plus petit que celui attribué à Garreth Edwards pour sa version américaine 2 ans plus tôt.
Loin des séries B et Z bien connues par la bestiole, Shin Godzilla s'impose d'emblée comme un must du film de Kaijū ayant pour lui la particularité de mêler le drame et le catastrophe et le fait d'axer l'action du côté des institutions gouvernementales japonaises contribue grandement au réalisme de la bête pourtant désavantagée par sa pauvreté numérique (à l'instar de The host en 2006).
Une vraie réussite malheureusement anonyme en Europe.