Il est certain que Shining a révolutionné le domaine de l'horreur. Outre le fait qu'il soit étonnamment propre, il a cette faculté de jouer sur la lumière plutôt que sur l'obscurité.
En privilégiant le climat, la musique et les décors Stanley Kubrick a démontré que la peur n'était pas conditionnée uniquement par la nuit ou les espaces réduits. Ici l'horreur naît sous une lumière aveuglante, dans des paysages immaculés qui s'étendent à perte de vue.
On retrouve également un Jack Nicholson qui semble très à son aise dans le rôle d'un dangereux psychopathe. C'est inné chez lui, je vous le dit. Sans parler de Danny Lloyd qui est plutôt impressionnant pour un gosse de 6/7 ans.
En bref, beaucoup d'éléments en font un film de référence dont on retiendra surtout le soucis de la recherche de la photographie parfaite, qui nous donne des perspectives et des décors saisissants.
Quant à dire que les frissons sont garantis... non n'exagérons rien, il est angoissant certes, mais pas non plus traumatisant (À moins bien sûr que vous regardiez ce film au beau milieu de la nuit, seul, dans le froid, éloigné de toutes âmes qui vivent).