No More Mr Nice Guy
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Résumé : Horace Pinker est réparateur de télévision, mais il assassine les gens dans le village. Il retrouve la trace de l'inspecteur qui enquête sur son affaire, et tue sa femme et ses enfants. Seul Jonathan échappe au massacre, et parvient à mettre son père sur la piste du criminel, qui se fait arrêter. Après avoir été envoyé sur la chaise électrique, le tueur en série utilise l'électricité pour revenir d'entre les morts, et se venger de Jonathan qui l'a livré à la police.
Histoire : Wes Craven vient de rentabiliser ses affaires avec la série Freddy, il décide de relancer un film avant-gardiste sur un tueur en série. Wes Craven cherche un nouveau méchant, Horace sera le prochain avec l'idée de ne pas revenir par les cauchemars, mais en circulant dans le courant électrique. Une série de trois films est prévue, car Wes Craven tente de hisser une nouvelle saga en tête du box-office. Shocker est un échec, car le réalisateur se fâche contre Newline et se retrouve chez Columbia avec des attentes différentes. Le film est tourné en 10 semaines avec un budget de 4,5m$, il rapporte 39m$ en Amérique. La censure se déchaîne et il sera obligé de repasser 13 fois devant la commission pour n'obtenir qu'un R. Wes Craven apparaît dans le rôle du voisin, son fils lors de la scène du joggeur, et Alice Cooper signe la musique, alors que le guitariste joue le rôle de l'ouvrier.
Équipe : Producteur, scénario et réalisation de Wes Craven, connu pour Les griffes de la nuit, Cursed. Production de Marianne Maddalena connue pour Scream, Un vampire à brooklyn. Musique de William Goldstein connu pour Fame. Les effets de Larry Fioritto, connu pour Rise, Les runaways. Côté casting, Peter Berg, Camille Cooper, Michael Murphy, Mitch Pileggi.
Avis : L’échec provient du faible niveau des acteurs, la performance, le doublage pitoyable, et des effets minables. Le film se résume à quelques bonnes idées dans une histoire simpliste et mal exploitée. Même s'il est devenu culte, il reste fantastiquement ringard, et atrocement censuré. Les éléments s'empilent dans des situations grossières à la limite du supportable, compte tenu de l'idiotie globale du déroulement.
Critique : Le logo TriStar et Universal démarre la musique choc du générique, pour lancer l'intrigue sur un tueur monstrueux qui opère une transition vers le personnage. Les éléments se dévoilent avec un couple de jeunes aux effets comiques, qui rejoignent l'horrible affaire. Les éléments d'un terrible mystère développent l'affaire qui conduit au repère du tueur, façon série B. La réalisation efficace déroule une action invraisemblable avec des comédiens médiocres, tandis que le récit prévisible part dans toutes les directions. Le massacre continue en lançant l'affrontement qui mène au tueur pour résoudre d'une manière étrange, l'épouvantable histoire des meurtres sordides.
Un long combat sanglant met fin à la première partie prévisible aux aspects incohérents. Les détails basculent dans une autre partie qui utilise la tragédie, en plongeant dans le fantastique à la limite du ridicule. Le personnage terrifiant trouve une issue pour déchaîner l'horreur en relançant la frayeur avec des idées bizarres. Le long délire sans intérêt regroupe les cauchemars pour faire progresser le monstre dans une dimension surnaturelle. La confrontation reprend avec des actions ridicules qui enfoncent l'ensemble dans un délire lourdingue.
Le style aux situations impossibles gâche l'ensemble en perdant toute sa crédibilité dans des éléments loufoques. Le récit insensé progresse avec une nouvelle chasse grossière au tueur, en tombant dans les effets du mauvais téléfilm. L'issue sanglante interminable continue le pitoyable affrontement, en persévérant à multiplier les directions. Les événements impossibles s'enfoncent dans un délire de plus en plus médiocre, en s'approchant du dénouement avec une dernière poursuite, dans un film bas de gamme, qui use de facilités déconcertantes aux effets grotesques avec un style catastrophique et sans intérêt.
LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/YlYXtBjSuNY
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Créée
le 1 juin 2023
Critique lue 21 fois
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