Résumé des 10 premières minutes du film :
Crounch, crounch, crouch. Hiiiiiiiiiiiii! Tagagagagagagagagaga. Sbunk krââk. Vlan !! Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Arghhh! Screugh! Swarkglll!!Tagagagagagagagaga!Vlan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Crouchcrouchcrouchglup.Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Pan!Argh!Pan!Pan!Pan!Pan!Urgh!Pan!Pan!Pan!Pan!SbunkPan!Pan!Pan!Pan!Frountch!
Ce film s'inscrit dans une optique de délire décalé comme Hudson Hawk ou The big hit. Sauf que là, rien ne fonctionne. Pour réussir dans ce genre très codé, il faut un minimum de travail et d'imagination et de créativité. Shoot'em up tombe dans la caricature de la parodie. Tout y est fade, même les scènes d'action kitchissimes, pourtant vendues comme les grosses friandises du film. C'est mal filmé, chorégraphié comme un épisode de Dragon ball Z, le montage épileptique collectionne les faux raccords et les failles spacio-temporelles. Du grand n'importe quoi. Le réalisateur a confondu décalé et décérébré. Un vrai boulot de fumiste.
Les dialogues sont aux mieux stupides, les répliques chocs entendues mille fois dans les pires série Z comme le retour des tomates tueuses ou Ninja holocauste vs Zombie lasagne. Le pauvre Clive Owen se morfond dans sa panoplie de lapin crétin flingueur, Monica s'assèche dans le rôle de la plante en pot et le Paul Giamatti enchaine les grimace danyboonesque jusqu'au seuil de la pitié. Plusieurs fois durant le film j'ai espéré qu'une des nombreuses balles tirées traverse l'écran et vienne me délivrer.
Il y a tellement dans le genre, passez votre chemin.
Je mets 2 pour la BO qui déchire. Motor Head!!!!!