Excellente opération pour un producteur, bouquin cinégénique, Scorsese disponible dans les parages juste après ses oscars, Caprio dans la foulée, relecture quasiment indispensable et c'est bon, même plus besoin d'en faire la promotion tu as déjà rentabilisé tes dépenses rien que sur le papier.
Pourtant après plusieurs années sans vision, j'ai eu un mal fou à rentrer dedans sans trop savoir d'où ça vient, mais après tout la limite artistique du film est peut-être là, après l'effet de surprise et la confirmation des faits, dans un endroit ou on a plus forcément envie de s'y intéresser.
En témoigne ce jeu de lumière douteux sous les craquages d'allumettes en compagnie de George Noyce, montage alterné un peu foiré à l'appui, est-ce que Shutter Island est devenu la petite séance annuelle du cinéphile en manque ou le conseil avisé du vendeur du coin ? Non je crois pas.