Sur le modèle de la comédie populaire narrant l’histoire d’un groupe de personnes au fond du gouffre (financier, moral, pro…) qui se trouvent une activité commune pour rebondir et faire face à leur situation, Si On Chantait pose ses bagages cette semaine dans les salles obscures.
Premier long du réalisateur Fabrice Maruca, le film ne cache pas des inspirations évidentes du côté d’autres oeuvres à succès de la même famille (The Full Monty, Le Grand Bain…) et si on craint un bref instant que le tout sombre dans un côté trop social, trop dans la complainte à l’image d’un nombre affolant de productions françaises qui nous arrivent ces dernières années, il n’en est finalement rien.
Le film est honnête, calme, drôle, bienveillant, parfois prévisible voir même étonnant et le cahier des charges est bien rempli quand bien même le dénouement ainsi que les péripéties restent assez ordinaires.
Rien de transcendant mais néanmoins le mérite de m’avoir fait découvrir le talentueux Jeremy Lopez de la Comédie Française, puis le plaisir de retrouver Clovis Cornillac dans des rôles qui lui vont assez bien.
Alice Pol et Artus se débrouillent plutôt pas mal également.
Sans prétention, c’est effectivement une comédie qui fait du bien et qui rend heureux, à défaut d’être inoubliable.