Le point central de ce film dur et tendre, c'est une yourte moderne dans un quartier traditionnel d'Oulan-Bator, dont on découvre rapidement aussi, un autre quartier plus standard.
Malgré le froid, même à la maison, et le peu de ressources du fait d'une mère alcoolique rapidement absente, les enfants se soutiennent entre eux. Le concours national de physique est l'issue rêvée par l'aîné pour se sortir lui et ses frère et soeur de leur misère.
Ce film n'est pas triste. L'attachement, les jeux des enfants entre eux. La vie commune dans la grande pièce de la yourte. Le dévouement et la ténacité de l'aîné pour se procurer le bois de chauffage essentiel dans le froid de la yourte. La gentillesse des voisins. Le don de l'aîné pour la physique. Tout ceci nous émeut et fait chaud au coeur malgré la dureté des conditions de vie.
Ce film est le premier film projeté par la Mongolie au Festival de Cannes et c'est une vraie réussite (malheureusement pas saluée d'un prix)