Que dire de ce « chef-d’œuvre » ?… Déjà, j’avais adoré Victoria qui avait un humour fin et réussi sur toute la ligne, avec Virginie Efira qui livrait l’une de ses meilleures performances d’actrice. C’est un film que je vous recommande fortement de regarder, en passant. Là, elle collabore de nouveau avec Justine Triet (la réalisatrice de Victoria) et, en plus, elle donne la réplique à Adèle Exarchopoulos. Un trio féminin qui vendait du rêve, non ?
Eh bien, PAS DU TOUT ! À défaut de savoir raconter son histoire (qui était pourtant intéressant à première vue), Sibyl déçoit sous ses airs de (pseudo) séance psychothérapeutique sous fond de montage « épileptique » (il y a pire dans ce domaine, mais il faut s’accrocher si on veut bien suivre). Et à la fin, on en est toujours au même point. En gros, pour raconter le parcours névrosé d’une auteure/psychanalyste qui évolue avec des personnages aussi névrosés qu’elle, il aurait fallu que la forme soit plus convenue.
Ensuite, même la présence de Virginie Efira n’arrive pas à sauver les meubles. Oui, elle joue très bien et s’approprie parfaitement le rôle encore une fois. Oui, c’est toujours un plaisir de voir des actrices fraîches comme elle sur le devant de la scène. Mais non, malgré ça, j’ai trouvé Sibyl mauvais. Par contre, je ne préfère pas parler d’Adèle Exarchopoulos. Elle est talentueuse, c’est certain, mais son rôle la dessert totalement : elle passe son temps à pleurer et à gueuler (quand elle ne rigole pas comme une hystérique, sans savoir pourquoi d’ailleurs). Les autres acteurs sont bien, mais comme je l’ai dit plus haut, ils ne sauvent pas le navire du naufrage.
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