La Galice jusqu'à l'hallali
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Esther a convoqué sa famille et sa meilleure amie pour un dernier week-end. Tout le monde sait que, atteinte d'une maladie dégénérative, elle a choisi de se donner la mort après leur départ, avec l'aide de son mari médecin. L'euthanasie est un sujet ô combien délicat à ne pas mettre entre les mains de n'importe quel réalisateur. Auréolé de deux Palmes d'or à Cannes (c'est au moins une de trop), Bille August tourne toujours mais ses films, désormais peu ou pas distribués en France, témoignent d'un inexorable déclin. Il fait montre ici de dignité, c'est la moindre des choses, mais surtout de lourdeur dans sa prévisibilité : dysfonctionnements familiaux, portraits antagonistes des deux filles d'Esther, révolte de celles-ci alors que le moment approche, hésitations de celle qui a décidé d'en finir, etc. Le scénario semble explorer toutes les pistes possibles pour éviter de traiter le fond du sujet. En résulte un film doux amer, trop en creux et à la surface des choses. Et un brin manipulateur d'émotions, en fin de compte.
Créée
le 28 mai 2018
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