Silent Hill est en plein milieu de la grosse furie horrifique du début des années 2000, pourtant, quand tu en parles à quelqu'un qui l'a vu à l'époque ou un peu après, y a toujours une petite vague de respect qui s'échappe de sa réponse, tu as pas trop envie de dire que le film est excellent, mais tu veux surtout pas non plus cracher dessus.
Merci l'inutilité de Sean Bean et des parallèles avec ses scènes qui cassent l'ambiance, merci l'approche numérique pas toujours convaincante (sur un vieux DVD en tous cas), merci la volonté de proposer un script compréhensible avec plein de personnages dans un endroit qui ne semble avoir du sens que quand il n'y en a aucun, et merci cette séquence révélation finale tout en flashbacks mon cul Mireille assez grotesque, mais voilà, une fois dans les ténèbres, Gans envoi tellement du lourd qu'une impression de force vient envelopper la mascarade alentour, et très honnêtement 20 ans plus tard et malgré un excès numérique assez encombrant, j'ai pas beaucoup vu mieux quand même dis donc.
Adaptation réussie en tous cas.