Et le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé...
Suite aux bonnes critiques de la presse et au César attribué à Kristen Stewart pour ce film, je décide de me faire ma propre opinion. Le film commence plutôt bien, les deux personnages de Maria et Valentine paraissent relativement attachants et prometteurs. Malheureusement, assez rapidement le film multiplie les longueurs.
Si à mes yeux Kristen Stewart parvient à sortir son épingle du jeu, j’ai été déçue par l’interprétation de Juliette Binoche, toujours dans la surenchère : son exagération du rire et des crises crée une certaine gêne pour le spectateur, témoin bien trop souvent de fausses notes. J’avais l’impression d’assister à une caricature d’elle-même pendant deux heures. J’aurais aimé que la relation ambiguë entre les 2 femmes, ainsi que la solitude de Maria soient plus accentuées.
Je peux comprendre toutes les bonnes critiques rédigées pour ce film, l’idée du temps qui passe y est plutôt bien amenée mais je ne suis juste pas rentrée dedans. Pour moi le devoir d’un film est de transporter son public, de lui apporter quelque chose d’agréable, mémorable ou surprenant : je n’utiliserais aucun de ces qualificatifs pour Sils Maria. L’ensemble reste plat et l’on s’ennuie bien vite devant son écran.