Sin City 2, toi qui avait tout pour plaire...
Un casting toujours aussi explosif, un univers graphique qui capte et fait rêver, toujours la noirceur qui fait de Sin City une ville où l'on ne passerait pas une nuit.
Ce second opus, n'est peut-être pas le Film de l'année, mais n'est pas non plus une catastrophe filmique.
Cet opus à voulu lever un cran au dessus, par son esthétique (je me préciserai) voulant un scénario peut-etre moins gun fight et plus romantique teinté de sang. Alors pourquoi ce film à eu ce talent pour me mettre le cul entre 2 chaises ?
Les bons :
Une esthétique toujours aussi accrocheuse, des plans vraiment prenants et très esthétiques (Ava Lord nue dans sa piscine ronde, les moments de crise de Nancy dans son appart ou son lit...)
Toujours un qualité dans la symbolique coloré qui se faite surtout ressentir chez Ava Lord, (changement de couleur des ses yeux passant de la femme fragile, à la femme cruelle manipulatrice)
Une ambiance fidèle à Miller, Sombre, agressive, obscène du Sin City comme on l'aime,
Des personnages toujours aussi attachants avec un Marv sauvage joué par M.Rourke, un Johnny insolent qui je dois dire J.G.Lewit interprète le personnage avec qualité, Hartigan malgrès ses faibles apparations (j'y reviendrai) toujours aussi parternaliste et convaincant avec B.Willis...
Les Moins Bon :
Certain personnage sont le centre de l'action alors que d'autre.... ah merde oui on les à peut-etre un peu zappés. Une Nancy que l'on oublierait facilement lors du film alors qu'elle pouvait être une partie clé de l'intrigue.
des plans d'actions un peu trop à la 300 (saut sur les toits en mode salto avant, tu ne peux pas me test, mais ça reste du détail)
un Hartigan pour moi trop..papa, Hartigan n'est pas un méchant, mais entre le premier opus ou l'on voyait que s'était un mec à pas faire chier et dans ce film.. y'a une différence qui m'a choquée. Certe il est une présente rassurante pour Nancy mais pourquoi pas plus de présence pour contrebalancer le personnage et surtout pour que l'on ressente vraiment la détresse de Nancy et pas juste une impression de gamine strip-teaseuse devenue ivrogne en quête de vengeance.
Marv.. MARV où es-tu !? je conçois qu'il fallait des personnages centraux, mais comparé au 1er (et j'y reviendrai aussi) certain sont effacés. Marv joue les bourrins trop décébré pour être le Marv du premier opus, où est le Marv avec sa Goldie ? enfin dommage, mais il reste toujours aussi sympas à voir néanmoins.
Et dernier point, j'ai eu l'impression que ça manqué de crossover entre les personnages doublé d'un manque d'intérêt pour certain.
Dans le premier on basculé d'un personnage à l'autre ce qui permettait d'oublier aucun des personnages et de créer un rythme très prenant tel une course contre la montre (Hartigan et Nancy, Marv et Goldie, Dwight et sa nana). Ce second opus rentre dans une narration plus suivit et donne cette sensation de lenteur au film (parti pris ?). Ce manque de passerelles entre les personnages m'avait fait oublier Nancy et Marv dans ce film. Johnny et Dwight sont là mais les autres j'ai eu du mal à me reconnecter, heureusement il y a toujour, la narration est certe pas la même, mais un rythme dynamique aurait pu jouer un rôle clé chez ses personnages névrosés. (peut-etre le fait qu'il n'y avait pas bcp de personnage avec un vrai objectif au fond)
Je finirai la dessus, J'ai fait pleuvoir la critique négative, et peu de positif, mais. ces points négatifs ne ruine pas tout le film non, ce sont des erreurs de la part des cinéastes ou des partis prix pour explorer de nouvelles pistes, je lui mettrai un 7 pour sa qualité visuelle, scénique, sa capacité à capter le publique malgré les défauts présent et ne pas être rentré dans la suite de trop, sa légitimité est là.
Je conseil ce film car il est a voir, il reste une claque visuel, sombre, trash, sexy, enfin un bon Sin City qui a tenté d'être plus sage alors que ce que l'on attend de lui c'est d'être tout le contraire, faite faire l'amour à Sin City 1 et 2 et vous obtiendrait normalement l'enfant de Sin CIty que l'on recherche.
Valens.