Dernier opus de la trilogie, Sinbad et l'Œil du Tigre est sans nul doute le moins réussi. Si l’histoire est toute aussi captivante et les monstres de plus en plus originaux (tigre aux dents de sabre, minotaure d’or…), il faut admettre que les décors paraissent peu exotiques et bien cheap (surtout le palais de glace final) et les interprètes médiocres. Patrick Wayne n’est pas très convaincant en Sinbad, jouant du peu de charisme qu’il dégage et récitant son texte sans conviction, il est d’autant plus un piètre combattant.
Jane Seymour, forte du succès de Vivre et laisser et mourir, campe quant à elle une délicieuse princesse qui n’a rien à envier à ses prédécesseuses (sauf peut-être le traumatisant décolleté de Caroline Munroe). Sam Wanamaker, principalement réalisateur de séries policières et de westerns, ne brille pas de son talent dans cette réalisation sobre, aux couleurs ternes et aux scènes d’action mal cadrées. Reste toutefois un bon divertissement, avec son petit lot de rebondissements et de créatures toujours animées par Ray Harryhausen.