La Galice jusqu'à l'hallali
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Sur une petite île proche d'Istanbul, la population est évacuée pour cause de tremblement de terre imminent. Mais certains habitants ont décidé de rester. Y a t-il un cinéaste aussi contemplatif que le turc Reha Erdem ? Son compatriote Nuri Bilge Ceylan, et encore ! Cette fois, pourtant, Erdem s'est décidé à filmer autre chose que la nature, bien que la finalité de ce conte allégorique reste fondamentalement obscure. Dans une atmosphère de fin du monde, soulignée par une voix off philosophant et une musique sépulcrale, les chevaux meurent un à un, les arbres tombent et les hommes sont malades. Des femmes chantent aussi, parfois. Se dégage du film une certaine atmosphère voire même une forme d'humour si l'on cherche bien. Et la vague impression que Erdem se contente de filmer un récit sans queue ni tête dans un esprit bunuelien. Mais on est loin du maître espagnol, tout de même.
Créée
le 29 mai 2018
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