J'étais curieuse de cette deuxième adaptation, quelques mois après Corsage.
Celle-ci nous donne un aperçu encore moins flatteur de la personnalité de Sissi, hautaine et complètement habitée par des névroses qui rendent les relations aux personnes qu'elle pourrait aimer particulièrement compliquées. L'obsession alimentaire prend pas mal de place. Elle est malheureuse, et fait du mal. Cette tension se ressent tout au long du film. De place en place, son venin se déverse, malgré elle, et la seule façon qu'Irma, sa dame de compagnie, trouve pour s'en libérer est plutôt radicale. Elle se sent prisonnière et n'en peut plus. Est-ce réel ou imaginaire?
Même si les images et la BO sont belles, le film n'est pas tant poétique, il est plutôt froid et montre à voir une personnalité en souffrance. Il est intéressant pour montrer comment une personne peut vous tenir en otage par l'aura qu'elle dégage. Si c'est effectivement le cas concernant Sissi, peut-être qu'un documentaire ferait l'affaire.