Six Bullets par Incertitudes
Quand Jean-Claude Van Damme se dit motivé à revenir aux films d'action, moi je veux bien. Encore faudrait-il qu'il le montre à l'écran. Dans ce nouveau direct-to-vidéo tout frais de 2012 de Ernie Barbarash, avec qui il avait tourné Assassination Games en 2011, il incarne cette fois-ci un ancien soldat (oh que c'est surprenant) devenu boucher en Moldavie (même si apparemment le film a l'air d'avoir été tourné aux États-Unis bizarrement pour ce genre de productions).
Spécialisé dans la recherche de personnes, il est abordé par un combattant et sa femme à qui la fille a été kidnappé afin d'être vendu à un cheikh raffolant de vierges blondes. C'est donc assez glauque, des gosses y passent, ce que semble se foutre éperdument Van Damme qui, comme à son habitude, n'esquisse pas la moindre émotion face à ce carnage.
Alors bon, il est quand même hanté par ses vieux démons car il picole, il ne veut pas voir son fils, il veut se consacrer à sa boucherie, le refrain habituel. C'est du vu et revu tout comme les habituelles séquences de boîte de nuit, de torture, etc. Y a même des méchants que je me souviens avoir vu dans d'autres films de Van Damme et Lundgren. Reste les scènes d'action toujours aussi bien foutues que ce soit à l'arme blanche, au pistolet et même au bazooka.
Vous me direz, il faut bien ça pour abattre une armée entière sans la moindre égratignure et sans recharger son flingue. Après tout, pourquoi s'embarquer de détails inutiles. Un bon direct-to-vidéo dans son genre, en somme si l'on est peu regardant sur le jeu de Van Damme et son côté toujours là au bon endroit au bon moment.