La résurrection, quel drôle de passe-temps!
Espion toujours... Au bout de 50 ans de bons et loyaux services, James Bond n'est toujours pas rouillé, à croire qu'il fait du sport dix heures par jour pour se maintenir en forme, ou bien qu'il a trouvé la pierre philosophale. Bref, il est toujours là. Mais après avoir été shooté par sa coéquipière, il a bien du mal à refaire surface.
Surtout que le plus grand méchant que la Terre n'ait jamais porté menace de mettre le monde dans une anarchie totale (ce à quoi aspirent tous les méchants dans 007). Le pitch ressemble à un épisode de Totally Spies, mais dans l'écriture, c'est juste du tout bon, une plume d'oiseau rare qui sublime le papier sur lequel défile le scénario. Ce méchant, c'est Javier Bardem qui le campe. Et autant dire que ça dépote. Un duel psychologique se met en place, les armes ne sont pas les intermédiaires du combat entre les deux hommes. Ne vous inquiétez pas, y'aura des armes quand même hein! Mais au bon moment... Car James se fait un petit retour aux sources, en contournant les gadgets et autres joujoux fantaisies qui ont fait sa réputation.
Pour reprendre un Senscritiqueur qui m'est cher, M "est la James Bond Girl" de cet opus. Bérénice Marlohe s'occupe du charme physique, celui devant lequel les garçons bavent d'envie. Judi Dench s'occupe du charme mental , celui devant lequel tout le monde bave d'admiration.
Finissons enfin avec la voix troublante d'Adèle, qui s'occupe du charme auditif, celui devant lequel tout le monde bave de fascination. Dès le générique, on est dans le vrai, transporté ailleurs, dans un monde beaucoup plus puissant. Et commencer en disant "This is the end" est tout bonnement génial....
This is the end, really? No, you can't.