Un James Bond exceptionnel !
Ce James Bond réalisé par Sam Mendes (réalisateur de American Beauty ou encore des Noces Rebelles) est le troisième opus avec le génial Daniel Craig mais aussi le 23ème long métrage de la saga. Skyfall marque le retour aux origines de la saga en réintégrant le légendaire Q (le monsieur gadgets) sous des traits beaucoup plus jeunes, ainsi que la fameuse Aston Martin DB5 de Sean Connery.
Cette fois-ci, James bond a définitivement fait son deuil de Vesper (Eva Green), le personnage de Casino Royal, et se lance dans une nouvelle mission aussi délicate que dangereuse.
Suite à une course poursuite qui tourne mal, James Bond va être victime d’une balle perdue et ainsi perdre la trace d’un espion ennemi qui possède entre ses mains un disque dur pouvant réduire à néant tout le MI6. En effet, ce dernier contient les noms d’un certain nombre d’agents qui seront révélés au fur et à mesure, chaque semaine, si personne ne retrouve l’auteur de ce délit. De plus, de retour à Londres, M (Judi Dench) échappe à un attentat dans son propre bureau, l’obligeant à relocaliser l’agence dans de nouveau locaux.
Cette mission délicate va petit à petit remettre en question l’autorité de M qui n’a alors plus qu’un seul allier : l’agent 007 dans un état vieillissant. Néanmoins, c’est bien à lui que la mission va être confiée. Il va alors se lancer sur les traces d’un Certain Silva (Javier Bardem) dont les objectifs semblent pour le moins obscurs.
Jusqu’à présent, Daniel Craig nous avait habitué à un James Bond un peu hors norme, beaucoup plus brutal, plus musclé, très vifs et surtout très flegmatique. Skyfall s’inscrit donc naturellement dans cette lignée, mais nous présente en plus un James Bond beaucoup plus sensible et profond. Ceci ne s’avère pas étonnant quand on se penche un peu plus profondément sur l’œuvre de Sam Mendes.
Bien que ces dames puissent être émues devant le muscle saillant de Daniel Craig, un James Bond n’existe pas sans les fameuses James Bond girls. Dans Skyfall, l’heureuse élue est une française : la magnifique Bérénice Marlohe. Plus ténébreuse que la belle Eva Green (dans Casino Royal) et plus sensuelle et plantureuse qu’Olga Kurylenko (dans Quantum of Solace), Bérénice Marlohe nous envoute littéralement. Messieurs, vous ne serez pas déçus.
Sinon, les scènes d’actions dans le film sont omniprésentes et vraiment très impressionnantes. Bien que durant plus de 2h30, le film ne connaît aucune longueur. Vous ressortirez de la séance vraiment impressionné !
Enfin, la BO et notamment le générique d’introduction signé Adèle vous laisse sans voix.
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce James Bond, réalisé pour la première fois par un réalisateur oscarisé, et je vous le recommande vraiment. Précipitez vous donc au plus vite dans les salles obscures !