Le scénario est bancal, on part sur un environnement social et économique pour aboutir à une conversion et un délire sado-masochiste en huis clos, avec flash-back faiblards. Tout n’est pas mauvais : quelques plans notamment très rapprochés sont remarquables, les effets de lumières souvent trop appuyés peuvent donner des images intéressantes. Il y a pourtant deux bons acteurs, Akira Takahashi est un bourreau efficace mais Naomi Tani, égérie de l’époque, n’a que peu de dialogues pour donner sa plénitude de son talent. Quant à Ruriko, la belle-sœur (Yû Mizushiro) ce fut sa seule prestation, sa carrière ayant dû souffrir de sa dentition. Reste la scène quasi finale, le point d’orgue, personnellement, je ne la goûte guère…
On oubliera donc bien vite ce film d’Akira Katô à la filmographie nombreuse mais peu remarquable dont les images intéressantes n’excèdent pas les 5 minutes.