Bill apprend ce qui se déroule véritablement dans un couvent.
Le métrage est excessivement feutré et elliptique sur les actes perpétrés par les sœurs, donc on n’est jamais certains de la nature de leurs agissements, même si on devine de la maltraitance et l’adoption forcée de jeunes enfants procréés par des mères à peine pubères ; un peu comme si le réalisateur flamand eut été effrayé par l’affrontement frontal de son sujet. Les scènes sur l’enfance du protagoniste sont surérogatoires. Le rythme est très mal géré, en effet, il est la plupart du temps extrêmement lent. De plus, j’ai trouvé Cillian Murphy étonnamment effacé, voire éteint tout du long. Néanmoins, la question éthique abordée par le métrage est fort intéressante : parler ou ne rien dire ?