Parker Finn nous avait démontré, avec son premier opus Smile, à un déchet sans mesure, autre que la plus part des films d'horreurs des 10 dernières années, un mauvais scénario, une mise en scène parfois douteuse (bien que certains plans soient pertinents).
On reste toujours sur une banalité presque absolue et consensuelle chez les films d'horreurs, aucune inventivité sur le registre de la peur. Des jumpscares par-ci par-là qui peuvent peut-être surprendre (personnellement je me suis fait avoir 1 fois par le film), mais ça en devient redondant et ça en devient même un spectacle clownesque trimestriel, chaque 3mois une nouvelle suite de film d'horreur sort, plus mauvaise que son premier opus, mais qui satisfait le besoin de "frisson" de la masse, de toute façon si ça ne marcherait, le style de l'horreur essayerait sûrement d'innover un peu plus.
Il y a un toujours de bonnes idées des mises en scènes intéressantes mais elles finissent toujours mal, j’entends notamment la scène de fin avec le public qui regarde horrifié le cadavre du protagoniste, j'entends aussi la scène où elle est dans la voiture avec son ami Gemma, plein de bonne idée, mal menée (peut être en partie de ma faute puisque j'ai regardé le film en VF et que la qualité des voix n'était peut être pas au rendez-vous).
On en vient évidemment à un constat affligeant, l'horreur n'horrifie plus, il ne s'invente plus dans ces méthodes, tout l'objet de l'horreur devient de caler le jumpscare au moment le plus inattendu, mais la mise en place de la tension est absolument à revoir, tout autant que leur scénario (les histoires de démon parasitaire, de démon possesseur de fantôme classique ça devient assez redondant). Je tiens aussi à préciser que je ne parles que des films "industriels" pas des œuvres indépendants, des œuvres "qui sortent des sentiers battus" je n'aurai évidemment que de la compassion pour celles-ci tant qu'elles innovent dans leur manière d'approcher l'horrifique, cependant ce ne sont pas celles-ci qui sont mis à la plein vue du public (tant par les médias que par les espaces de distributions).