Comme pour le premier, une démonstration de mise en scène et une montée en tension hallucinante. Le cadre d’enfermement du premier était suffocant, ce deuxième opus l’emmène à un niveau encore plus trépident. Inquiète au sujet de la préparation de sa tournée, l’apparition de la malédiction au cœur du récit mêlant traumatisme, succès et drogue semble être un terrain de jeu parfait pour son réalisateur, plus sadique et cruel que jamais. Les séquences de répétition du spectacle et le climax permettent de soigner la direction artistique du métrage et exploite tout le potentiel du réalisateur, sans oublier le plan-séquence d’ouverture ahurissant de maîtrise et qui nous plonge directement dans l’aspect psychologique qui faisait la force du premier. Le film ne serait rien non plus sans la performance de Naomi Scott qui impressionne sous les traits de cette star de renommée internationale, rongée par les remords de l’accident qui l’a mise sous les radars pendant plus d’un an. L’idée du dénouement mûrissaient dans nos têtes depuis la première bande annonce, et quelle satisfaction de voir nos fantasmes sur grand écran. Je regrette simplement que tout se termine dans le rush, l’idée de l’arrêt du cœur, un certain personnage mystérieux et le plan final qui n’est pas autant traumatisant que le premier et qui est étonnement soft. Mais quel bonheur de voir un film entièrement maîtrisé et qui regorge d’idées.