Je gardais un assez mauvais souvenir de ce film à sa sortie, pour m'être surtout attaché au récit et à ses rebondissements.
Sur ce point en effet, c'est assez oubliable, et les acteurs sont franchement pénibles, Cage en tête, particulièrement quand il décide de passer du côté moral de la police.
Cela dit, on a droit à de très beaux moments de cinéma, un jeu sur la polyphonie visuelle, une caméra qui traverse les murs et ouvre progressivement son champ pour dévoiler la vérité. L'idée et l'esthétique de départ étaient très bonnes, mais le film qui en résulte est enfermé dans un format trop commercial qui l'étouffe.

Créée

le 19 juin 2013

Critique lue 1.1K fois

19 j'aime

Sergent_Pepper

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

19

D'autres avis sur Snake Eyes

Snake Eyes
Docteur_Jivago
7

Faux-semblants

La séquence d'ouverture de Snake Eyes donne déjà le ton, Brian De Palma veut en mettre plein la vue et met en scène une folle entrée dans un Palais des Sports, filmée en plan séquence, avec une...

le 21 janv. 2021

32 j'aime

3

Snake Eyes
Velvetman
7

Amérique sous images

Avec Snake Eyes, Brian De Palma affiche sa virtuosité visuelle sur tous les pores de son œuvre. Virtuosité tellement grandiloquente, qu’elle prend le pouls de son récit. Missile sur l’image...

le 9 juin 2018

30 j'aime

1

Snake Eyes
Ugly
7

Un ballet de corruption et de trahison

Le brillant réalisateur de Mission impossible parvient à sublimer un scénario conventionnel en forme de puzzle par une mise en scène virtuose et inventive, dont on retient le long plan-séquence...

Par

le 15 nov. 2018

28 j'aime

6

Du même critique

Lucy
Sergent_Pepper
1

Les arcanes du blockbuster, chapitre 12.

Cantine d’EuropaCorp, dans la file le long du buffet à volonté. Et donc, il prend sa bagnole, se venge et les descend tous. - D’accord, Luc. Je lance la production. On a de toute façon l’accord...

le 6 déc. 2014

774 j'aime

107

Once Upon a Time... in Hollywood
Sergent_Pepper
9

To leave and try in L.A.

Il y a là un savoureux paradoxe : le film le plus attendu de l’année, pierre angulaire de la production 2019 et climax du dernier Festival de Cannes, est un chant nostalgique d’une singulière...

le 14 août 2019

715 j'aime

55

Her
Sergent_Pepper
8

Vestiges de l’amour

La lumière qui baigne la majorité des plans de Her est rassurante. Les intérieurs sont clairs, les dégagements spacieux. Les écrans vastes et discrets, intégrés dans un mobilier pastel. Plus de...

le 30 mars 2014

617 j'aime

53