Snoopy se fait la malle

Snoopy vit une grande aventure dans ce deuxième long métrage d’animation adapté de la bande dessinée Snoopy et les Peanuts. Le film à la particularité de compter sur la participation des frères Sherman ayant composé les chansons.

Snoopy Come Home s’inscrit dans la même identité que le film précédent, avec un résultat graphique qui se distingue des modèles standardisés, une approche esthétique plus fondamentale, en cohérence avec la pâte graphique de la bande dessinée, ainsi que des dialogues éloquents et savoureux.

Les nouveautés se situent dans la présence de chansons sympathiques et très mignonnes, ainsi que dans une meilleure énergie. L’histoire et le rythme sont un peu plus prenants que dans le premier film, et surtout le schéma narratif est moins décousu (même si le résultat est encore loin d’être harmonieux).

Le scénario déplore quelques passages à vide, avec, encore une fois, une forte impression de film épisodique, comme si chaque séquence pouvait se suffire à elle-même et être déclinée en épisode de série télévisée.

L’esthétique du film est toujours aussi définissable, mais ne brille pas par sa technicité. Très élémentaire, l’animation est sans prétention. Les décors sont d’une pauvreté déstabilisante. L’ambiance visuelle est quelconque. Même si on ressent une amélioration dans le soin apporté à ses secteurs depuis la dernière production.

Ce deuxième film est sensiblement plus sympathique que le premier, en raison d’une intrigue plus précise, et d’un rythme plus soigné. Pour autant, certaines séquences semblent uniquement présentes pour combler le vide, et s’avèrent trop anecdotiques. Le résultat est souvent ennuyeux.

Évidemment, la production saura se faire apprécier par les inconditionnels de la franchise, pour ses charmes désuets.

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