Snowpiercer - Le Transperceneige par Karim
Après The Host, Memories of Murder et Mother, Bong Joon Ho s'attaque à la science-fiction et au film d'anticipation avec l'adaptation de la bande dessinée française de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.
L'histoire se déroule en 2031, dans un train où les derniers survivants d'une catastrophe écologique se livrent dans une guerre des classes. Une révolution se met en marche avec un certain Chris Evans en tête.
En jouant avec différents genres, Bong Joon Ho réussit un film spectaculaire sur l'esthétique avec les différents images et décors du film, on est scotchés sur notre fauteuil. Il apporte aussi une belle réfléxion sur l'être humain avec cette parabole politique où la mort et la perte de l'humain est une vue primordiale. Il nous donne un apport important sur la vision d'un monde déchu par la faute de l'homme.
A travers cette guerre des classes, nous avons droit à de magnifiques séquences angoissantes, violentes où les pauvres, menés par un Chris Evans fantastique dans son rôle, nous montre la déchéance possible (nous ne sommes que des animaux à la fin). Le rythme est continu et parfaitement orchestré, on ne s'ennuit pas une seconde avec les divers rebondissements, avec la richesse de l'histoire. L'intensité est tellement forte, les idées de mise en scène, l'énergie, l'univers si bien restranscrie, on la ressent parfaitement. On sent le plaisir du réalisateur.
Le mélange des genres est magniquement communiqué par un casting qui interprètent idéalement ces personnages, un Jamie Bell très bon, une Tilda Swinton qu'on avait pas vu comme ça depuis longtemps, mais surtout un Song Kang-Ho génial.
Au final, Bong Joon Ho nous sert un petit chef d'oeuvre du cinéma où le cinéma d'anticipation est magnifique avec sa multitudes de genres et ses diverses interrogations sur la vie humaine.