Snowpiercer - Le Transperceneige par Jeremy Coifman
Le début du film m'a laissé quelque peu circonspect dans sa manière de décrire cette classe défavorisée du train. On a l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois, mais la force du film est dans son crescendo permanent. Plus les personnages avancent dans le train plus le film sort de sa coquille et nous offre un spectacle visuel éblouissant, à l'ambiance incroyable. Bong réalise là un vrai film coréen, au rupture de ton savoureuse et ne s'interdit aucun délire visuel et scénaristique. C'est loufoque et beau.
Quand on voit la grâce pachydermique de Blomkamp et de son Elysium sur le même sujet ou presque (la lutte des classes), son manque de vie et d'émotion, on ne peut que saluer la prouesse de Bong qui ne se renie d'aucune manière en sortant de sa Corée du Sud.
Puis j'ai pensé au jeu Bioshock pendant tout le film et rien que pour ça :love2: