Les habitués de la Sncf, vous le dirons : les Tgv ou Ter sont toujours en retard.
Ce film est un peu la même chose : Un scénario SF qui semble tenir la route de prime-abord, mais finalement bourrés de clichés et d'une lenteur.... d'une lenteur... d'une lenteur....extrême.
Comme lors d'un voyage en train, qui prend du retard au fil du voyage, Snowpiercer démarre bien mais échoue à l'arrivé.
J'explique :
On se retrouve donc dans un huit-clos post-apocalyptique, les riches à l'avant, les pauvres à l’arrière vivant dans des conditions pitoyables mettant en place une véritable lutte des classes. La révolution est en marche. Et chose incroyable, on y CROIT.
Les 30-45 premières minutes fonctionnent, un jeu d'acteur convaincant ( Tilda Swinton magistrale) et une mise en scène correct, malgré quelques slow-motion dépassés. Mais on y croit, on est dedans et c'est le principal.
Cependant, plus sa avance, moins sa marche : combat dans le hammam ridicule, gros méchant pas beau increvable, monologue de Chris Evans ridicule, mais qui aura le mérite de m'avoir fait rire et une fin... qui me laisse dubitatif.. Non en fait, elle est carrément foiré. Vivre ou mourir, il faut choisir.
Bref, je suis dur, peut-être trop.. j'aime la Sf. Mais ce que j'attend de ce genre de film, c'est de me faire voyagé. Du début à la fin, sans détour ni retard. Pas comme un train de la Sncf.