La métamorphose
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Revoir ce singulier "Soeurs de Sang" plus de 20 ans après, avec la connaissance que l'on a aujourd'hui de De Palma, permet d'évaluer sa place plus clairement au sein de l'oeuvre du réalisateur. Si on est d'abord frappé par l'aspect cheap et vaguement ringard très caractéristique des années 70 (mais reflétant également le budget réduit dont disposait alors le jeune débutant), l'impérieuse virtuosité de la mise en scène et du montage ont tôt fait de nous plonger dans un univers post-hitchcockien (musique caractéristique de Bernard Herrmann et suspense omni-présent), rapidement transcendé par une thématique plus "De Palmaienne" qui se dégage du sujet un peu convenu (la dualité monstrueuse de deux soeurs siamoises) : pouvons-nous croire en ce que nous voyons ? On notera surtout dans ce film baroque la remarquable utilisation du split screen (l'une des premières fois chez De Palma), et l'écriture toujours étonnante, poussant le film vers l'expérimental.
[Critique écrite en 2005]
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Créée
le 21 août 2014
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