Cause Toujours ...
Entre 1975 et 1976 la comédienne Delphine Seyrig a rencontré des dizaines d'actrices afin de les interviewer sur leur métier de comédiennes et surtout sur leurs ressentiments de femmes vis à vis de...
Par
le 3 juin 2024
3 j'aime
2
L'éternelle et navrante rengaine concernant le féminisme : son premier ennemi, c'est les femmes, mollement ou extrêmement, idéologues.
L’éternelle et navrante rengaine concernant le féminisme : son premier ennemi, c’est le féminisme lui-même avec ces femmes, mollement ou extrêmement, idéologues. Une autre évidence : les acteurs sont des imbéciles. Dommage de les entendre autrement qu’à travers le biais d’un auteur. Ces actrices n’ont que des fantasmes plein la tête, c’en est affolant.
Pour mesurer la bêtise de ces actrices venues à disserter sur la position de la femme dans le cinéma de la seconde partie du XXᵉ siècle, il faut comprendre ce que représente, ce qu’a représenté, le cinéma depuis ses origines, en termes de soft power dans la lutte pour l’égalité entre les sexes. En dehors peut-être du journalisme, je ne connais aucun secteur culturel (ces Américaines, très présentes dans le documentaire, diraient “industrie”, de là sans doute une différence de point de vue) dans lequel le rôle de la femme n’a été aussi important, non seulement à l’intérieur de ce milieu, mais surtout je le redis en termes de soft power. Autrement dit, il y a peu de secteurs professionnels aussi en avance que le cinéma pour changer les mentalités au sein des sociétés.
On a donc une poignée de femmes ayant grosso modo le même profil (le même d’ailleurs que celui de l’actrice, muée pour l’occasion en réalisatrice, Delphine Seyrig), c’est-à-dire des actrices célèbres sans forcément un grand talent mais pratiquement toutes jolies (c’est donc bien à la base une certaine forme de discrimination sexiste, mais positive les concernant, qui les a mis en haut de l’affiche), discourant sur la place de la femme dans le cinéma, du type de personnages qu’on leur propose ou du nombre de scènes proposées avec d’autres femmes dans des films sans que ces scènes ne soient des crêpages de chignons tout justes bons à remplir la machine à fantasmes de ceux qui les imaginent : les hommes.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 18 févr. 2019
Critique lue 491 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Sois belle et tais-toi
Entre 1975 et 1976 la comédienne Delphine Seyrig a rencontré des dizaines d'actrices afin de les interviewer sur leur métier de comédiennes et surtout sur leurs ressentiments de femmes vis à vis de...
Par
le 3 juin 2024
3 j'aime
2
Le documentaire, en noir et blanc, est le résultat d’entretiens filmés en vidéo avec 23 actrices, françaises ou non, connues ou pas : Jane Fonda (39 ans, francophone, se plaignant d’avoir dû porter...
Par
le 19 mars 2023
2 j'aime
L'éternelle et navrante rengaine concernant le féminisme : son premier ennemi, c'est les femmes, mollement ou extrêmement, idéologues. L’éternelle et navrante rengaine concernant le féminisme : son...
le 18 févr. 2019
2 j'aime
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime