...Comme dans tous les pays
On s'amuse on pleure on rit
Il y a des méchants et des gentils
Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis c'est très utile
Un peu d'astuce, d'espièglerie
C'est la vie de Candice.
Oui oui oui, le soldat bleu, tourné en 1970, est un reflet de l'époque dont il est issu, une parabole sur la présence des états-Unis au Vietnam, une illustration du nouveau regard que l'Amérique porte sur elle-même.
Le récit central est encadré par deux scènes de massacres relativement violentes et réalistes et le tout porte un regard acéré sur la responsabilité des blancs dans le massacre des Cheyenne.
Tout ça a d'ailleurs été très bien dit ici même, je vous redirige sur les bonnes critiques de Pinailleur, littlebigxav, French-Coast et TheScreenAddict.
Mais on va pas se mentir.
Sans le charme sulfureux de Candice Bergen, quel souvenir conserverions-nous de ce western un brin foutraque ?
Hmm ?
On est d'accord.
Candice.
Candice rote.
Candice jure.
Candice enlève sa culotte qui lui tient trop chaud.
Candice, après ceci n'en porte plus.
Candice se fait mordiller les fesses dans un charriot.
Candice se fait durement peloter le sein gauche par ce porc de Pleasance* (excellent concombre !)
Candice se serre contre vous quand le froid de la nuit la fait grelotter.
Candice tient un flingue, parle indien, guérit avec douceur, et se montre plus intelligente, débrouillarde et sensée qu'un militaire de carrière entrainé.
Candice sait de quel côté se trouvent les barbares.
Bref, tout sauf candide, la Candice.
* Copyright Torpinien