Film musical sur fond de Guerre Froide
Ce film me laisse une impression étrange car je ne l’appréciais pas vraiment après l’avoir vu. Il fallait osé combiner le monde de la danse avec le contexte de la guerre froide, alors que cette dernière n'était pas finie au moment du tournage. Mais le générique avec Mikhail Baryshnikov qui interprète « le jeune homme et la mort » continue de me rester en mémoire, même si le ballet, ce n’est pas ma came.
Son talent de danseur transcende son interprétation qui permet de devenir l’un de moments les plus forts du film. De plus, le rôle qu’il interprète pendant tout le long métrage est un peu autobiographique.Il est certain que les fans de Baryshnikov vont apprécier ce film.
Bien qu’il soit abordé par le réalisateur comme un film musical, Soleil de nuit raconte la vie des artistes en U.R.S.S dans le contexte de la guerre froide pendant les années 80. Un sujet sérieux pour un film de ce genre dont lequel on retrouve, en principe, des thèmes plus légers comme une simple amourette d’été.
Les scènes de danse et de claquettes avec Gregory Hines sont les plus réussies car elles sont bien chorégraphiées. L’aspect politique est au final moins intéressant que les scènes de danse. Je m’attendais à quelque chose de plus percutant. J’ai trouvé que le film se trainait en longueur pour finir sur une chanson de Lionel Richie où l’aspect romantique ressort bien plus que dans tout ce qui a été développé auparavant.
On y retrouve Helen Mirren (The Queen, série Suspect N°1) et l’un des tous premiers rôles d’Isabella Rossellini.
Je conseille Soleil de Nuit plus aux amateurs de films musicaux, de ballets (et plus précisément de Mikhail Baryshnikov !) et de claquettes qu’aux amateurs de thrillers politiques.
En tous cas, ce film est vraiment atypique dans son genre. Je lui donnerais peut être une seconde chance plus tard... ou pas.