(Micro-critique flash, limite brouillon)
Mauvais points :
- Lando prend cher (il perd beaucoup bien que incarné par l'excellent
Danny Glover) et est qualifié à tort de pansexuel par Internet (alors
qu'il est juste en amour avec un robot en mode "Robot Lives Matters".
- Solo obtient son nom parce qu'il est "tout seul", ce qui n'a pas de
sens puisqu'il est avec Chewie et agit souvent en collaboration.
- Une petite absence quant à son lien avec les Hutt.
- Certaines confrontations sont évités pour faire place à du
commentaire social ou un deus ex machina du pauvre (très peu, fort
heureusement).
Bons points :
- La backstory de Han Solo est rapide, assez développé et crédible
(on part du fait que l'acteur joue un Solo jeune un peu différent du
Solo qu'on connaît dans les Star Wars IV à VII).
- Y a pas à se plaindre de sa rencontre avec Chewbacca ni de sa romance
avec Qira (les comics Star Wars actuels disent qu'il a eu une
première femme avant Leia).
- On a des histoires dignes des Gardiens de la Galaxie, mais en plus
sérieux. Les personnages sont assez bien (on a un petit alien aussi
doublé par le doubleur de Rocket Raccoon, et une figure de mentor -
Thomas Beckett - qui fait office de figure du contrebandier canaille
pour Han).
- Les scènes d'action sont en effet dignes d'un Star Wars IV à VI
pour la plupart (malgré quelques références chtoniennes), etc.
Aussi aimé le passé de Han Solo dans l'armée impériale : sorte de Starship Troopers (ou Starwars Troopers ici) puissance 1000, Solo trouve des contrebandiers infiltrés et les rejoint car l'armée néglige son individualité. Par contre, j'aurais préféré une référence à Jabba the Hutt plutôt qu'à un Darth Maul survivant et vieillissant - bien que les séries animées et comics Star Wars ont déjà rendu ça canon. Peut-être que c'est pour introduire un Kenobi : A Star Wars Story...
Je recommande, je pense que ça vous réconciliera avec la saga si vous n'avez pas aimé l'épisode VIII, tout comme Rogue One avait effacé les frustrations causées par le VII.