Sofia Coppola a un certain talent. Elle m'avait fasciné avec son adaptation de Virgin Suicides, bluffé avec son périple japonais dans Lost in Translation. Et puis il y eut Marie Antoinette, qui fut un beau film décevant, sorte de Teenage Movie à la cour du roi. Somewhere, avec sa jolie bande annonce, m'offrait une chance de considérer son précédent comme une erreur de parcours à mes yeux. au lieu de cela, Sofia Coppola a réussit à m'offrir un nouveau record dans une salle de cinéma : celui de la paresse. La Ferrari finissait seulement son troisième tour que mes yeux marquaient leur ennui par de plus en plus longs clignements d'yeux. On est à 2 min de film. Chapeau! Et puis, à la 35ème minute, c'est ma copine qui m'a réveillé, elle aussi prise d'ennui et qui préférait s'amuser en me regardant dormir. Certes, la fatigue était présente probablement avant l'entrée dans la salle, mais d'habitude, si le sujet emballe, le corps fait le reste.
Si cette critique contient 2 étoiles, c'est uniquement pour 2 raisons : Elle Fanning jour très bien, et j'étais heureux de revoir Stephen Dorff au cinéma. J'en aurais bien mis trois mais, clairement, Sofia ne mérite pour moi son étoile que pour ses 2 premiers chefs d'œuvre. On dira que si son cinéma décline, c'est pour ne pas faire d'ombre à son cinéaste de papa, qui lui revient ses dernières années en grande forme; Heureusement qu'un Coppola peut en cacher un autre!