Le nouveau Sofia Coppola est, c'est peu dire, un film que l'on avait beaucoup attendu.

Les parallèles que l'on peut faire avec ses précédents films, et notamment Lost in Translation, sont nombreux. On retrouve la marque Coppola avec ce cinéma "vrai" et pas seulement réaliste, cette lenteur de réalisation caractéristique de la cinéaste et cette représentation de "l'ennui". Comme dans Lost in Translation, Somewhere est basé sur une relation. Et malgré la complicité de Stephen Dorff et Elle Fanning à l'écran, cette relation ne marche pas aussi bien que le couple Murray/Johansson. Ce père et sa fille se connaissent peu et une vraie affinité va naître tardivement, nous laissant un peu sur notre faim.

Je comprends que le cinéma de Coppola, par sa lenteur, puisse communiquer l'ennui à son spectateur. Mais l'authenticité de son travail ne peut pas laisser indifférent.
De plus, pour Somewhere, la BO est magistrale avec notamment The Strokes ou Phoenix, évidemment.
Dasson
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mon Top 2010-2015, Top 11 il s'appelle John et Blu-Raythèque

Créée

le 2 mars 2011

Critique lue 480 fois

7 j'aime

13 commentaires

Dasson

Écrit par

Critique lue 480 fois

7
13

D'autres avis sur Somewhere

Somewhere
Aurea
6

Sofia Coppola, un art consommé du vide

Comment traiter du vide sidéral d'une vie, comment rendre l'ennui existentiel de quelqu'un qui a tout ou presque : succès, célébrité, argent, sexe, et qui finalement n'a rien, et cette vacuité-là...

le 27 juil. 2011

66 j'aime

25

Somewhere
Socinien
2

Dans la famille Coppola, je demande le père.

Parce que je commence à en avoir assez de me coltiner les films-playlist de sa fille : pas de scénario, pas de dialogues, rien. Juste de la musique d'ascenseur. S'ennuyer devant des gens qui...

le 6 janv. 2011

60 j'aime

26

Somewhere
bilouaustria
6

"Less than zero"

La drogue en moins, "Somewhere" pourrait être une adaptation assez fidèle du célèbre premier roman de Breat Easton Ellis écrit dans les 80´s, "Less than zero". Los Angeles, du fric partout, des...

le 3 nov. 2010

55 j'aime

17

Du même critique

La Nuit des morts-vivants
Dasson
7

Genèse du zombie

Nous sommes en 1968. George A. Romero, alors habitué aux courts-métrages et spots publicitaires, se lance, avec ses amis, dans la grande aventure du long métrage. Parti d'un budget plus que restreint...

le 26 juil. 2011

36 j'aime

eXistenZ
Dasson
4

eXistenZ by CronenBerk

Bon et bien ça y est. La grosse déception Cronenberg, la voilà. Et c'est au neuvième long-métrage qu'elle est arrivée. J'avais découvert le cinéaste par ses plus récentes œuvres. Eastern Promises et...

le 17 juin 2012

22 j'aime

8

Black Swan
Dasson
7

Critique de Black Swan par Dasson

On attendait avec une certaine impatience le retour de Darren Aronofsky dans nos cinémas et c'est avec un grand plaisir que j'ai pu découvrir "Black Swan". Après le tout aussi malsain que virtuose...

le 2 juil. 2011

16 j'aime

5