Décidément, les DTV se payent des castings de plus en plus fou. Son of a gun peut se targuer d’opposer Ewan McGregor et Brenton Thwaites ! Etonnant que le film fut alors si peu exploité en salle aux US…
Brendan Lynch est l’ennemi public numero 1 en Australie. Emprisonné depuis un moment, il lui reste 20 bonnes années à tirer. JR est jeune et envoyé pour 6 mois dans un établissement correctionnel. Le premier promet d’assurer la sécurité du second dans ce monde de brute en échange de quelques services à sa sortie. Dés qu’il sort, JR se voit contraint d’aider Lynch à s’évader puis l’épauler pendant ses braquages…
Son of a gun expose donc une relation complexe faite dans un premier temps d’admiration, puis de peur, voir même d’un certain jeu du chat et de la souris entre le redouté Lynch et le jeunot JR. Porté par l’interprétation toujours nickel de Ewan McGregor mais un peu alourdi par le manque de charisme certain de Brenton Thwaites, Son of a gun parvient à traiter son histoire correctement jusqu’à ses dernieres minutes. Pour autant, il ne fait pas non plus d’exploit dans son genre. Mise en scéne propre mais qui manque de personnalité, déroulement de l’intrigue relativement prévisible et manque de surprise viennent un peu assombrir le tout.
Ce qui n’en fait pas un mauvais film hein, loin de là. Mais si on le couple aux derniéres minutes et à une révélation un peu facile et qui n’était pas franchement nécessaire, on en sort un peu déçu au vu des promesses affichées. Pas de quoi hurler au loup cependant car on a là un divertissement de qualité qui aurait tout a fait eu sa place dans une salle de cinéma. Bien plus que d’autres films qui ne se donne même pas la force d’offrir quelque chose de divertissant en tout cas. Bref, dans le haut du panier des DTV, assurément et malgré ses défauts.