Pensées
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le 19 juin 2017
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On s'immisce dans la vie de plusieurs artistes en errance dans ce monde urbain américain. La quête du bonheur et du succès font l'objet de discorde tout au long du scénario ( dont les dérives d'artistes, ce qui n'étonnera personne ). La personnalité qui fait figure d'une poupée russes ( une vue sous toutes les coutures ) reste Faye avec un regard et un petit museau délicat qui va jouer la carte de la tendresse avec BV et la manipulation avec Cook. Malick tente des choix étonnants sur le cadrage voir même une forme d'amateur en me perdant très vite sur cette plate-bande ( photographie par Emmanuel Lubezki ). Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la musique n'est pas omniprésent aux oreilles, parfois elle fait figure de simple objet manipulable et/ou par une vision artistique d'un festival dont l'apparition d'une star du milieu. Les voix off qu'on entend sont celles des personnages qui pensent, doutent, confessent, prient sur le chemin de vie à suivre. La durée du film paraît plate et cela n'a rien d'étonnant vu la narration décentrée d'un poète expérimental ( dont des images stellaires et métaphysique qui apparaissent par enchantement au montage ). Contemplative et tactile sur l'environnement et les corps vivants, la vie est palpable et manipulable.
« Song to Song » n'apporte pas une fraîcheur de modernité, je vois écris « le vide » sur certains avis ( ressemblance à « Knight of Cups » quant à son casting et son visuel urbain ; pas vu ce long-métrage cependant ) mais il met en lumière la croquante Rooney Mara qui ici crève l'écran.
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Créée
le 9 janv. 2021
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