Covid fever
Et si ça ne s'arrêtait pas ? 2024, Los Angeles entre dans sa 213ème semaine de confinement face à l'épidémie de Covid qui a upgradé jusqu'au niveau 23 pour désormais attaquer le cerveau des humains...
Par
le 18 déc. 2020
6 j'aime
Attention, voici le premier film estampillé #Covid approuve. Nous sommes en 2024, le monde est plongé dans le chaos depuis déjà quatre ans. Le virus se nomme désormais Covid-23 et son taux de mortalité est de 56 %. La viralité est telle, qu’une personne contaminée peut mourir en 48 heures, en cause, une mutation touchant le cerveau, rien de bien réjouissant ! Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, en effet, un groupe restreint de personnes immunisées peuvent encore circuler, pour la plupart des livreurs (petit clin d'œil aux vrais héros du confinement). C’est donc dans les rues désertées de la ville de Los Angeles, vidée de sa population, que nous faisons la connaissance de Nico (K.J Apa), un coursier à vélo portant au poignet le bracelet lui permettant de circuler librement. Sans ce précieux sésame, Nico pourrait être abattu sans aucune sommation ! Le réalisateur Adam Mason et son scénariste Simon Boyes aidés par le producteur Michael Bay via sa maison de production, “Platinum Dunes” extrapolent une chronique d’anticipation, comme le cinéma en était friand dans les années 70. Munis d’un propos complotiste rappelant la récente saga “American Nightmare”, “Songbird” nous dévoile un État policier et sanitaire n'hésitant pas à abuser de la force pour le soi-disant bien de la population. Avec son décorum post-apocalyptique où les inégalités sociales sont exacerbées - les villas ultra sécurisées d’un côté et les zones de quarantaines ressemblant à des bidonvilles de l’autre - “Songbird” se veut une idylle au sein d’un survival, entre Nico et Sara (Sofia Carson), une confinée. D’autres personnages et d’autres histoires viendront se greffer au récit donnant au long-métrage ce petit côté film choral. Aidé il faut bien le dire par la situation sanitaire - le film ayant été tourné à l’été 2020 - on peut y voir un opportunisme un peu malsain !
Faites-vous votre propre opinion.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 30 déc. 2020
Critique lue 1.1K fois
2 j'aime
D'autres avis sur Songbird
Et si ça ne s'arrêtait pas ? 2024, Los Angeles entre dans sa 213ème semaine de confinement face à l'épidémie de Covid qui a upgradé jusqu'au niveau 23 pour désormais attaquer le cerveau des humains...
Par
le 18 déc. 2020
6 j'aime
J'étais certain, en ouvrant SensCritique, que j'allais voir pour ce film, une note absolument dégueulasse. Eh bien c'est gagné, 4.2, difficile de faire pire. Pourtant, je l'ai trouvé très...
Par
le 18 janv. 2021
3 j'aime
Attention, voici le premier film estampillé #Covid approuve. Nous sommes en 2024, le monde est plongé dans le chaos depuis déjà quatre ans. Le virus se nomme désormais Covid-23 et son taux de...
Par
le 30 déc. 2020
2 j'aime
Du même critique
Il était une fois deux Américaines, Lisa et Kate, frangines et siamoises, deux têtes pour un cerveau qui s'ennuyaient fermes durant leur séjour au Mexique (c'est bien connu, quand on a vingt piges,...
Par
le 1 oct. 2017
18 j'aime
3
Juan Carlos Medina, réalisateur américain d'origine ibérique, s'était fait connaître, en 2012 avec son troublant "Insensibles" et sa horde d'enfants indifférents à la douleur dans une Espagne...
Par
le 24 janv. 2018
15 j'aime
3
Dans un futur indéterminé, la population féminine a été éradiquée en quasi-totalité par une épidémie (décidément, c’est la mode en ce moment). Un père (Casey Affleck) tâche de protéger Rag (la...
Par
le 3 août 2020
14 j'aime
4