Beaucoup de paires de Robert (refaites, non ? On a eu le temps de se poser la question), une maison où les plombs sautent (oui, "encore ?!", ça doit être un running-gag incontournable, dans la saga "Massacre"), et une révélation de l'identité du tueur vraiment (mais alors, "vraiment") moisie. Quand on était à se creuser la tête pour savoir qui faisait courir les poulettes dénudées, ayant d'emblée écarté
le voisin à l'air louche (beaucoup trop évident), l'ancien meurtrier qui est mort dans les opus précédent, et une membre de la sororité (elles n'ont aucun intérêt à s'attaquer, pas de mobile de jalousie, de petit copain commun, ou autre...),
le film nous a fait un coup bien bas : il s'agissait en réalité
d'une membre de la sororité possédée par l'esprit du tueur qui a été appelé par Ouija au début du film.
Mais, bien sûr, comment n'y avons-nous pas pensé avant... Et encore, si l'on se tapait déjà la tête contre les murs de cette révélation archi-nulle et tirée par les cheveux, on n'était pas plus prêt à recevoir la deuxième salve : quand
le voisin tue la fille possédée, on se dit que c'est bouclé, mais non, maintenant c'est le voisin qui est possédé...
Bon, remboursez. Sorority House Massacre 2 est une suite bordélique, mal filmée et très mal jouée, qui fait honte au premier opus (plutôt sympathique), qui s'intéresse davantage à bien cadrer les poitrines des filles (la scène de la douche, ce n'est pas possible, ne manque que la pancarte clignotante "Free Boobs", tant la scène est gratuite, longue, et ne sert à rien dans l'intrigue) plutôt qu'à trouver un scénario solide pour nous pondre un nouveau tueur qui aurait pu porter la suite de la saga. On en est malheureusement très loin. On va maintenant faire livrer à cette saga un jeu complet de fusibles, le running-gag commençant à être long, mais c'est surtout qu'il faut maintenant prévoir des twist qui nous font péter les plombs.