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Joe GARNER, prof de musique, est sur le point de réaliser son rêve et de jouer avec une diva du jazz. Mais dans l’excitation, il fait une chute et se retrouve dans le coma. Son âme est propulsée dans un monde intermédiaire, où les âmes sont formées pour découvrir leurs qualités principales avant d’être envoyées sur terre. Joe y fait la connaissance de 22, qui erre depuis des années sans trouver sa passion. Ensemble, ils vont tout faire pour que Joe retrouve sa vie terrestre…
Le film alterne entre deux univers bien distincts : la vie terrestre, réaliste et colorée, et l’au-delà avec son Grand Avant, ses personnages schématiques et sa musique ambient.
Porté par la voix rassurante d’Omar SY (pour la VF), en harmonie avec celle de Camille COTTIN (22), Soul aborde un sujet essentiel : le sens de la vie.
En outre, les Studios PIXAR illustre de mieux en mieux le monde réel (ici NYC), à tel point que certains plans ressemblent – à s’y tromper – à des séquences live ; et ils sont toujours aussi créatifs pour représenter tout ce qui est imaginaire (ici le Grand Avant).
Je pense cependant que ce long-métrage devrait être déconseillé au moins de 10 ans car malgré les apparences, il pose des questions existentielles très sérieuses et le thème de la mort est quand même bien présent.
Déjà auteur de Vice-Versa, Pete DOCTER (assisté de Kemp POWERS) réalise un nouveau chef d’œuvre tant par la maîtrise du graphisme que par l’originalité du scénario.